Le dépareillé : tout un art

Mélanger les styles, les vêtements entre eux : voilà tout un art qu'il est souvent difficile d'appliquer.

Vous me demanderez : "pourquoi donc?", alors que vous connaissez déjà la réponse.

Couleurs, tons, matières, tout n'est pas facile à associer.

Cependant, avec son côté très brut, le grunge y est arrivé. Bon, qu'on apprécie ou pas, là n'est pas la question.

Ce qui est intéressant, c'est de pouvoir recréer cet art tout en trouvant un équilbre entre matières, tons et couleurs.

Bien sûr, la coupe et les volumes des vêtements jouent un rôle essentiel.

Mais quel est mon objectif de départ ?

- Avoir un style totalement je-m'en-foutiste? déglingué ? Dans ce cas, la question des équilibres ne se pose pas.

 

- Avoir un style faussement déglingué? Dans ce cas, on optera pour équilibrer au moins 1 élément : couleur, tons ou matière.

                  

- Avoir un style maîtrisé? On optera pour un équilibre entre les 3 éléments, comme dans ces exemples où vous remarquerez une certaine homogénéité :

                     

J'ai personnellement opté pour la deuxième solution dans beaucoup de cas.

En outre, en y appliquant des coupes bien senties, le style général devient plus cohérent.

Mais ce qui est surtout marrant avec le dépareillé, c'est qu'on peut y apporter une dose d'humour : cela peut donner quelque chose soit de kitsch, soit de ridicule (c'est quasiment pareil, mais bon) ou du carrément vulgaire !

Allez, de la musique bien péchue et tout aussi dépareillée pour fêter cela : Nina Hagen !

Vous verrez, elle en mélange des styles!